Une professionnelle respectée retrouvée morte
Une soirée ordinaire qui vire au drame
Jeudi soir, Adja avait quitté son atelier de couture de la Somone pour regagner la maison familiale. Après le dîner pris en compagnie de ses proches, elle s’était retirée dans ses appartements privés situés à l’étage, comme à l’accoutumée. Ce fut la dernière fois que sa famille la vit vivante.
Le lendemain matin, son absence inhabituelle inquiéta ses frères. En montant à l’étage, ils découvrirent une chambre en désordre, maculée de sang. Quelques instants plus tard, leurs recherches autour de la maison menèrent à la découverte macabre du corps, gisant derrière le domicile, dans une mare de sang.
Les premières pistes des enquêteurs
Selon les premiers éléments rapportés par L’Observateur, le meurtrier aurait frappé Adja à l’arme blanche, transperçant son cœur de plusieurs coups de couteau. Ses bras brisés témoignent d’une tentative de défense acharnée. Les enquêteurs n’écartent pas l’hypothèse que son corps ait été traîné puis jeté depuis le balcon pour masquer le crime.
Ces pistes restent toutefois à confirmer. L’autopsie, prévue à l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour, devrait apporter des éclaircissements déterminants.
Une enquête ouverte
La brigade de gendarmerie de Ngaparou a ouvert une enquête pour identifier l’auteur de ce crime odieux et comprendre ses motivations. Des auditions des proches, voisins et connaissances de la défunte sont en cours. La piste d’un différend personnel ou d’une agression ciblée est envisagée, mais rien n’est encore confirmé.
Une communauté en deuil
Dans le quartier, la stupeur est immense. Adja était connue comme une femme travailleuse, discrète et respectée. « Elle n’avait pas d’histoires, toujours souriante », témoigne un voisin effondré. Pour ses proches, cette disparition brutale laisse un vide béant.
À Ngaparou, l’attente est désormais lourde : la communauté espère que l’enquête permettra rapidement de mettre un nom et un visage sur le ou les responsables de ce crime atroce.