Sur les images aériennes publiées sur les réseaux sociaux par la Croix Rouge kényane, on découvre l’ampleur de ces traînées de boue meurtrières.
Dans la presse kényane, des habitants du comté d’Elgeyo Marakwet racontent comment beaucoup de leurs proches n’ont pas eu le temps de se réveiller ni de fuir dans la nuit du vendredi au samedi 1er novembre. L’eau, chargée de terre, est arrivée très vite et charriait des morceaux de bâtiments détruits et de nombreuses roches.
Ce week-end, l’accès par la route restait très compliqué. Des hélicoptères militaires et de la police ont été déployés pour évacuer les blessés les plus graves. Par ailleurs, les autorités sont à pied d’œuvre pour tenter de retrouver les victimes et pour répondre aux besoins humanitaires des familles déplacées.
À la saison des pluies, cette zone de l’ouest du Kenya est sujette aux glissements de terrain, mais ils sont de plus en plus fréquents à cause de l’urbanisation et à cause de la déforestation pour l’agriculture et le bois de chauffe.
Sans les arbres et leurs racines, lorsque le sol se gorge d’eau, les collines ne tiennent plus.
Ce week-end, l’accès par la route restait très compliqué. Des hélicoptères militaires et de la police ont été déployés pour évacuer les blessés les plus graves. Par ailleurs, les autorités sont à pied d’œuvre pour tenter de retrouver les victimes et pour répondre aux besoins humanitaires des familles déplacées.
À la saison des pluies, cette zone de l’ouest du Kenya est sujette aux glissements de terrain, mais ils sont de plus en plus fréquents à cause de l’urbanisation et à cause de la déforestation pour l’agriculture et le bois de chauffe.
Sans les arbres et leurs racines, lorsque le sol se gorge d’eau, les collines ne tiennent plus.

