Les agressions de plus en plus fréquentes dans le quartier de Darou Salam, à Thiès, ont poussé les résidents à exprimer publiquement leur inquiétude, appelant à une action urgente des autorités administratives, politiques et religieuses.
Un responsable d’un mouvement citoyen a récemment dénoncé l’insécurité qui sévit dans cette localité, évoquant notamment l'agression mortelle d’une commerçante du quartier. Il a fermement condamné les actes de délinquance perpétrés par des individus se présentant comme résidents, mais qui troublent profondément la quiétude des habitants. Il a souligné l’importance de ne plus rester silencieux face à cette situation critique et a insisté sur l’urgence d’agir collectivement pour préserver les valeurs qui ont toujours caractérisé le quartier, telles que la citoyenneté, l’éducation et le civisme.
Parmi les éléments aggravants, il a été relevé la prolifération de bars clandestins, perçus comme des foyers d’insécurité, ainsi que la présence massive de motos-taxis, appelées communément "Jakarta", considérées comme des outils potentiels de repérage ou de surveillance au service des malfaiteurs.
La peur est désormais omniprésente à Darou Salam. Les parents s’inquiètent lorsqu’ils envoient leurs enfants faire des courses après la tombée de la nuit, tout comme les départs précoces pour le travail suscitent l’angoisse. Face à ce climat de tension, les populations estiment que l’installation d’un poste de police, permettant des patrouilles régulières, pourrait constituer une solution efficace.
Enfin, le responsable du mouvement a regretté la disqualification récente de l’équipe sportive du quartier à la suite d’incidents survenus lors d’une finale opposant deux équipes locales, incidents attribués à des jeunes originaires du même quartier.