Thièsinfo - Votre source d'actualités à Thiès, Sénégal

Menu
L'Actualité au Sénégal

Immatriculation des motos : l'association Max 2 Roues tire la sonnette d’alarme après la fin du délai gratuit


Rédigé le Lundi 2 Juin 2025 à 13:15 | Lu 79 fois Rédigé par


Après l’expiration du délai pour l’immatriculation gratuite des deux-roues, l’association Max 2 Roues alerte sur les obstacles persistants et appelle les autorités à agir.


 

Le délai accordé pour l’immatriculation gratuite des deux-roues est désormais échu, laissant de nombreux motocyclistes dans l’impasse. L’association "Max 2 Roues" exprime son inquiétude face aux nombreuses difficultés rencontrées, notamment en ce qui concerne la légalisation des actes de vente, condition indispensable pour obtenir l’immatriculation.


Des barrières administratives persistantes

Selon l’association, de nombreux usagers n’ont pas pu finaliser leur enregistrement, bien qu’ils aient été de bonne foi. Les procédures administratives jugées complexes, notamment autour de la régularisation des documents de cession, ont empêché une grande partie d’entre eux de bénéficier de la gratuité offerte par l’État.


Manifestation symbolique et appel aux autorités

Pour marquer leur mécontentement, les membres de l'association ont porté des brassards rouges ce dimanche, symbole de leur exaspération face à une situation qu’ils jugent injuste. Ils dénoncent un traitement administratif inadapté aux réalités du terrain et craignent que la suite du processus expose de nombreux conducteurs à des sanctions ou à des amendes.


Lettre ouverte en guise d’ultimatum

Dans une lettre ouverte adressée aux autorités compétentes, l’association "Max 2 Roues" appelle à la mise en place de mesures d’accompagnement concrètes. Elle demande notamment la prorogation du délai ou la simplification des procédures de légalisation, afin de prévenir toute marginalisation injustifiée des usagers du secteur informel.

« Nous ne sommes pas contre l’ordre et la régularisation, mais nous réclamons des solutions adaptées à notre réalité », clame l'association.