Déjà fragilisée par les activités humaines, la forêt classée de Sébikotane risque de perdre 115 hectares supplémentaires attribués pour une exploitation agricole. L’information, révélée par le quotidien Libération, a provoqué une vague d’indignation parmi les populations riveraines.
Selon le protocole d’accord signé en juillet 2024 et validé par le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, alors dirigé par le professeur Daouda Ngom, le projet prévoit la mise en place d’une plateforme agricole sur une partie du domaine forestier.
Les habitants dénoncent un dépeçage progressif de la forêt, essentielle pour la régulation écologique et la préservation de la biodiversité locale. Ils appellent les autorités à revoir cette décision afin d’éviter une dégradation irréversible de l’écosystème.
Une audience publique est programmée ce jeudi 13 novembre à la sous-préfecture de Diamniadio, où les communautés locales espèrent obtenir des garanties de protection pour cette zone classée.
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