La nouvelle fiscalité sur les transferts d’argent continue de susciter des interrogations à l’Assemblée nationale. En défendant le projet de loi modifiant certaines dispositions du code général des impôts, le ministre des Finances et du Budget est revenu sur cette taxation controversée.
De nombreux députés ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’impact de cette mesure. Le ministre, Cheikh Diba, a assuré que le gouvernement avait anticipé ces difficultés. Il a rappelé que le seuil minimum fixé est de 2 000 francs et que la taxation sur les retraits ne s’applique qu’au-delà de 20 000 francs.
Concernant l’inclusion financière, il a reconnu que l’économie numérique pouvait présenter des limites, tout en soulignant sa contribution essentielle à l’économie nationale. Le ministre a insisté sur la volonté de l’État d’instaurer une fiscalité « la plus responsable possible », en excluant notamment des secteurs sensibles comme les bourses étudiantes ou le paiement des salaires.
« Ce n’est pas aussi dramatique que certains veulent le faire croire », a-t-il déclaré devant les parlementaires.
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