En marge de l’examen parlementaire de la seconde loi de finances rectificative, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a fait état, mardi, de progrès jugés encourageants dans les discussions en cours entre le Sénégal et le Fonds monétaire international (FMI).
Intervenant devant les députés réunis pour étudier et adopter le projet de loi, le ministre a assuré que les échanges avec l’institution financière internationale se déroulent dans de bonnes conditions. Il a évoqué un climat marqué par la confiance et la sérénité, affirmant que les discussions avancent de manière satisfaisante.
Selon Cheikh Diba, les travaux portent principalement sur la révision et la fiabilisation des données financières et budgétaires du pays, avec un accent particulier mis sur les informations relatives à la dette publique. Il a précisé que les autorités sénégalaises collaborent étroitement avec les équipes du FMI afin d’apporter les clarifications nécessaires sur la situation réelle des finances de l’État.
Le ministre a également indiqué que le FMI est actuellement en train d’analyser le travail technique mené par les services nationaux, notamment en ce qui concerne la gestion active de la dette. Les propositions et instruments transmis par le Sénégal dans ce cadre font également l’objet d’un examen approfondi.
Une nouvelle phase des discussions devrait s’ouvrir à partir du mois de janvier, avec l’entrée en fonction de la nouvelle cheffe de mission du FMI pour le Sénégal. À ce propos, Cheikh Diba s’est montré confiant, exprimant son souhait de parvenir rapidement à la mise en place d’un programme de coopération entre le pays et l’institution de Bretton Woods.
Pour mémoire, le Sénégal et le FMI sont engagés dans des échanges depuis plusieurs mois, à la suite des déclarations des nouvelles autorités faisant état d’une dégradation des finances publiques et de la diffusion de données financières inexactes sur la période 2019-2023. Ces discussions visent à rétablir la transparence et la crédibilité des comptes publics, préalable à une reprise renforcée de la coopération avec le FMI.

