Selon Le Soleil, qui a assisté à l’audience devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, l’affaire reposait sur deux versions radicalement opposées. La plaignante, S. Gomez, a affirmé que J. Mané l’avait harcelée sexuellement pendant plusieurs mois. Après avoir été rejeté, il aurait accédé à son téléphone pour s’envoyer des photos intimes, qu’il aurait ensuite transmises à son petit ami, C. A. Bassène.
Le barman, lui, soutenait que c’était S. Gomez qui le harcelait et qu’elle avait même provoqué son divorce. Lassé, il aurait transmis les photos à C. A. Bassène pour lui « prouver que sa compagne n’était pas digne de confiance ».
Entendu comme témoin, C. A. Bassène a confirmé avoir bien reçu les clichés intimes de sa compagne de la part du barman.
La défense avait réclamé l’acquittement sur le chef de collecte illicite, arguant que S. Gomez aurait elle-même envoyé les images, et demandait une application clémente de la loi.
