Le nouveau président de la Fédération sénégalaise de lutte (FSL), Ibrahima Sène, plus connu sous le nom de Bira, a révélé avoir élaboré un programme évalué à 5,6 milliards de francs CFA, destiné à impulser des réformes profondes dans cette discipline sportive.
Dans un entretien accordé à la chaîne spécialisée Lutte TV, il a expliqué que la mise en œuvre de ce programme nécessitera une stratégie claire afin d’obtenir l’accompagnement de l’État. Selon lui, l’ampleur des ambitions fixées impose une mobilisation des ressources et un plaidoyer solide auprès des autorités.
Ibrahima Sène a été élu président de la nouvelle Fédération sénégalaise de lutte dimanche dernier, au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar. Ancien président du Comité national de gestion (CNG) de lutte entre 2020 et 2024, il s’est imposé lors du scrutin avec 110 voix, devançant Kéba Kanté, crédité de 70 voix, et Hyacinthe Ndiaye, dit Manga 2, qui en a obtenu 18.
Le nouveau patron de la lutte sénégalaise affiche une ambition claire : s’inspirer du modèle de la Fédération sénégalaise de football, aussi bien dans la pratique sportive que dans la gouvernance et le rayonnement international. Il estime que la lutte sénégalaise dispose d’un fort potentiel à valoriser à l’échelle mondiale.
Après la passation de service avec l’actuel président du CNG, Malick Ngom, Ibrahima Sène prévoit d’organiser un séminaire regroupant les membres de la FSL. Cette rencontre devra permettre de définir les priorités et d’affiner le programme annoncé.
Il a également indiqué son intention de rencontrer l’ensemble des acteurs de la lutte, notamment les promoteurs, les lutteurs, les managers et les amateurs, afin d’engager un dialogue inclusif. Pour lui, la transition vers une fédération marque une nouvelle étape qui impose une méthode de travail différente de celle d’un comité, avec un programme structuré à suivre rigoureusement.

