Un exode temporaire qui vide les centres urbains 
   
Pendant plusieurs jours, des milliers de commerçants, artisans, chauffeurs et clients quittent leurs villes pour se rendre à Touba. Des marchés entiers ferment, comme à Kaolack, Saint-Louis ou Ziguinchor, où les étals restent vides et les rues étonnamment calmes.
Dans certaines zones, la baisse de fréquentation est si forte que les activités économiques se réduisent à un minimum vital.
   
   
   
Baisse de consommation locale
   
Le Magal concentre les dépenses : transport, hébergement, nourriture, achats religieux… La majeure partie du budget des ménages est dirigée vers Touba. Résultat : les commerces locaux, hors circuits d’approvisionnement vers la ville sainte, enregistrent une semaine de recettes en chute libre.
   
   
   
Services et main-d’œuvre au ralenti
   
Dans de nombreuses administrations et entreprises, l’absentéisme est élevé. Les chantiers sont suspendus, les ateliers mécaniques et de menuiserie ferment, et les taxis urbains circulent presque à vide.
Cette paralysie temporaire se ressent aussi dans les services publics, où les effectifs disponibles sont réduits.
   
   
   
   
Des fuites de capitaux temporaires
   
Le phénomène agit comme un véritable “aspirateur économique” : les liquidités quittent les autres villes pour être injectées à Touba et ses environs. Si les commerçants qui se déplacent en profitent, ceux qui restent sur place vivent, eux, une période creuse.
   
   
   
Un phénomène récurrent
   
Chaque édition du Magal reproduit ce schéma : Touba et certaines villes de transit engrangent des bénéfices considérables, tandis que d’autres zones connaissent un ralentissement marqué. Un équilibre que certains acteurs économiques souhaitent mieux gérer, par exemple en organisant des activités alternatives pour maintenir une partie de la consommation locale.
   
   
   
Le Magal est une locomotive économique… mais aussi une pause forcée pour une grande partie du Sénégal, hors zones directement connectées à l’événement.
			 Pendant plusieurs jours, des milliers de commerçants, artisans, chauffeurs et clients quittent leurs villes pour se rendre à Touba. Des marchés entiers ferment, comme à Kaolack, Saint-Louis ou Ziguinchor, où les étals restent vides et les rues étonnamment calmes.
Dans certaines zones, la baisse de fréquentation est si forte que les activités économiques se réduisent à un minimum vital.
Baisse de consommation locale
Le Magal concentre les dépenses : transport, hébergement, nourriture, achats religieux… La majeure partie du budget des ménages est dirigée vers Touba. Résultat : les commerces locaux, hors circuits d’approvisionnement vers la ville sainte, enregistrent une semaine de recettes en chute libre.
Services et main-d’œuvre au ralenti
Dans de nombreuses administrations et entreprises, l’absentéisme est élevé. Les chantiers sont suspendus, les ateliers mécaniques et de menuiserie ferment, et les taxis urbains circulent presque à vide.
Cette paralysie temporaire se ressent aussi dans les services publics, où les effectifs disponibles sont réduits.
Des fuites de capitaux temporaires
Le phénomène agit comme un véritable “aspirateur économique” : les liquidités quittent les autres villes pour être injectées à Touba et ses environs. Si les commerçants qui se déplacent en profitent, ceux qui restent sur place vivent, eux, une période creuse.
Un phénomène récurrent
Chaque édition du Magal reproduit ce schéma : Touba et certaines villes de transit engrangent des bénéfices considérables, tandis que d’autres zones connaissent un ralentissement marqué. Un équilibre que certains acteurs économiques souhaitent mieux gérer, par exemple en organisant des activités alternatives pour maintenir une partie de la consommation locale.
Le Magal est une locomotive économique… mais aussi une pause forcée pour une grande partie du Sénégal, hors zones directement connectées à l’événement.
  