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Cyberattaque à Malika : 15 millions FCFA disparaissent des comptes bancaires de Ndiogou Barry Sow


Rédigé le Lundi 22 Septembre 2025 à 11:43 | Lu 61 fois Rédigé par Lat Soukabé Fall


Ndiogou Barry Sow n’oubliera jamais. Cet opérateur économique, établi à Malika, a vu 15 millions FCFA s’évaporer de son compte bancaire en l’espace de quelques heures, victimes d’une opération de cybercriminalité utilisant Wave et Orange Money. Convaincu d’une possible négligence de la part de sa banque et des opérateurs télécoms, il a saisi la Division spéciale de la cybersécurité (DSC) en déposant une plainte contre X, mais aussi contre la CBAO et Sonatel.


Un téléphone « piraté » à distance

Le cauchemar commence dans la matinée du 13 septembre : son téléphone se bloque subitement et son numéro devient injoignable. Pensant à une simple panne, Ndiogou obtient une nouvelle puce. Mais moins de 24 heures plus tard, le scénario se répète : ligne bloquée, appareil inutilisable. Il ignore alors que des hackers ont pris le contrôle de son numéro, lançant une opération de piratage à distance.

Pendant que Ndiogou tente de rétablir la connexion, les cybercriminels agissent dans l’ombre. Son compte bancaire, relié à Wave et Orange Money, est vidé en l’espace de trois jours. Entre le 12 et le 15 septembre, 19 opérations frauduleuses sont enregistrées : neuf virements le 12 vers des numéros inconnus, puis dix autres le 15.

La découverte du « pot-aux-roses »

Le choc est total lorsque Ndiogou se rend à la banque pour un retrait et apprend qu’il ne dispose plus que de 7 054 FCFA sur son compte. Quelques jours plus tôt, il avait pourtant déposé un chèque de 26 millions FCFA, suivi d’un versement liquide de 14 999 800 FCFA. En consultant son relevé complet, il découvre l’ampleur du désastre : 15 millions FCFA ont disparu par vagues de transferts via Wave et Orange Money, tous dirigés vers des numéros inconnus.

CBAO et Sonatel mises en cause

Dans la plainte déposée par son avocat, Ndiogou Barry Sow invoque les articles 431-29 et suivants du Code pénal pour dénoncer une possible négligence des deux géants du secteur. Selon lui, un tel piratage n’aurait pu se dérouler sans complicités internes. La plainte exige l’identification des numéros bénéficiaires des transferts frauduleux, considérée comme la première étape cruciale de l’enquête de la Division spéciale de la cybersécurité.



Lat Soukabé Fall

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