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Macky Sall, président du Sénégal, renonce à un troisième mandat en 2024


Rédigé le Lundi 3 Juillet 2023 à 21:11 | Lu 169 fois Rédigé par



Macky Sall, président du Sénégal, renonce à un troisième mandat en 2024

Dans un discours historique à la nation, le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé aujourd'hui qu'il ne se présenterait pas à la prochaine élection présidentielle en 2024. "Ma décision est de ne pas être candidat à l'élection présidentielle même si la Constitution m'en donne le droit", a déclaré le président Sall, mettant fin aux spéculations de longue date sur ses intentions.

Élu pour la première fois en 2012, et réélu en 2019, Sall a supervisé la révision de la Constitution en 2016, introduisant la stipulation selon laquelle "nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs". Cette décision marque une rupture notable avec la tendance des dirigeants africains à se cramponner au pouvoir par des moyens constitutionnels ou autres.

Ses partisans avaient toujours soutenu que la révision de la Constitution en 2016 avait effectivement remis à zéro le compte des mandats de Sall. Cependant, cette interprétation a été largement contestée par l'opposition.

Dans son discours, le président Sall a insisté sur l'importance de son héritage économique et a exprimé sa fierté d'avoir dirigé le pays vers la victoire. "Mon combat et ma plus grande fierté est vraiment de vous mener à la victoire et de poursuivre notre politique économique au bénéfice de nos populations", a-t-il affirmé devant des élus locaux qui ont signé une pétition s'engageant à le soutenir.

En dépit de son choix de ne pas se présenter à l'élection, Sall a indiqué qu'il continuerait à jouer un rôle politique actif, en particulier en soutenant la coalition Benno Bokk Yaakar lors de l'élection de 2024. "L'enjeu du moment est d'abord d'être unis. Unis, il n'y a aucune force politique qui puisse contre BBY", a déclaré Sall, exhortant ses partisans à faire passer "l'intérêt général" et "l'intérêt de la coalition" avant toute autre considération.

La décision de Sall est susceptible d'ouvrir la voie à une course présidentielle ouverte et potentiellement compétitive en 2024, avec un certain nombre de figures politiques éminentes déjà évoquées comme possibles successeurs. Cependant, même en l'absence de Sall, son influence politique et son héritage économique continueront d'être des facteurs clés dans l'élection à venir.

 



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