Le Sénégal ambitionne de réduire son déficit budgétaire de 11,6 % du PIB en 2024 à 7,08 % en 2025, en s’appuyant sur une croissance économique projetée à 8,8 % et une inflation limitée à 1,9 %. Cette orientation s’inscrit dans une trajectoire de consolidation budgétaire pour atteindre un déficit de 3 % du PIB d’ici 2027, conformément aux critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

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Chiffres Clés du Budget 2025

• Recettes totales : 5.014,3 milliards de francs CFA (+2 % par rapport à 2024).
• Dépenses totales : 6.614,8 milliards de francs CFA (+14,9 %).
• Déficit budgétaire : 7,08 % du PIB.
• Production pétrolière : 30 millions de barils prévus en 2025, contre 15 millions en 2024.

Les recettes fiscales sont estimées à 4.359,6 milliards de francs CFA, en hausse de 4,3 %, tandis que les recettes non fiscales subissent une baisse de 9,5 %, atteignant 190 milliards.

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Dépenses Publiques : Enjeux et Répartition

• Charges de la dette : 932,1 milliards de francs CFA (+13,1 %).
• Dépenses de personnel : 1.485,5 milliards (+3 %).
• Investissements en capital sur ressources internes : 880 milliards (-2,3 %).
• Investissements en capital sur ressources externes : 1.167 milliards (-1 %).

Une réserve de précaution de 90 milliards de francs CFA a été prévue pour absorber les éventuels chocs économiques internationaux.

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Impact des Hydrocarbures
Avec l’entrée du Sénégal dans le cercle des producteurs de pétrole et de gaz, des recettes significatives sont attendues :

• Recettes hydrocarbures en 2025 : 72,53 milliards de francs CFA.
• Répartition des revenus pétroliers :
  • 70 % au budget général.
  • 20 % au fonds de stabilisation.
  • 10 % au fonds intergénérationnel.

Ces montants contribueront à financer les dépenses publiques et à stabiliser l’économie face aux fluctuations des marchés mondiaux.

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Contexte et Perspectives
Le projet de budget 2025 reflète un effet de rattrapage après une année 2024 marquée par des tensions sociopolitiques et un ralentissement économique hors secteur énergétique. Le gouvernement mise sur la montée en puissance des hydrocarbures pour dynamiser la croissance et renforcer les bases d’une économie résiliente.
En définitive, ce budget constitue une étape clé vers une gestion financière plus rigoureuse et une diversification accrue des sources de revenus du Sénégal.