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Transports Le Sénégal signe un accord avec la Chine pour développer des systèmes de transport intelligents dans la région de Dakar


Rédigé le Jeudi 26 Octobre 2023 à 10:31 | Lu 328 fois Rédigé par



Transports Le Sénégal signe un accord avec la Chine pour développer des systèmes de transport intelligents dans la région de Dakar

Face aux nuisances liées au transport routier urbain, le recours à la technologie s’impose progressivement comme solution pour appuyer le développement des infrastructures et atténuer les difficultés rencontrées par usagers et autorités dans plusieurs grandes villes. L’État sénégalais, à travers le CETUD (Conseil Exécutif des Transports durables) a signé à l’occasion du 3ème forum « La Ceinture et la Route » un accord pour développer des systèmes de transport intelligents dans la région de Dakar, renseigne We Are Tech, citant l’Agence de presse sénégalaise (APS).
L’accord acté avec China National Technical Import and Export Corporation (CNTIC), une entreprise publique d’ingénierie et de technologie, vise à mettre en place de technologies intelligentes pour la gestion optimale du réseau routier, notamment de solutions pour améliorer la fluidité du trafic, et aider à faciliter le contrôle automatique, l’application des sanctions des infractions, et la réduction des accidents.

La région de Dakar, qui concentre près de 3,6 millions d’habitants selon le recensement national de 2020, voit s’amplifier les défis liés au transport, notamment les embouteillages, la pollution, l’insécurité routière et autres, à mesure que la population s’accroit. Selon un extrait d’une étude du CETUD, dévoilé par son DG Thierno Birahim AW, les externalités négatives des transports à Dakar font perdre près de 900 milliards FCFA à l’économie sénégalaise chaque année, ce qui représente environ 6% du PIB national. « La pollution atmosphérique liée au trafic routier est l’externalité la plus coûteuse pour la collectivité avec 56% des pertes induites. Elle est suivie par la congestion qui contribue à 26% des nuisances et, dans une moindre mesure, par la sécurité routière et les émissions de gaz à effet de serre, qui représentent respectivement 10% et 7%, avant la contribution du bruit (1%) », a-t-il expliqué. Au regard des données de l’AGEROUTE Sénégal, le parc automobile de la ville de Dakar comportait plus de 400 000 véhicules en 2019 et ce nombre s’accroit de 10% chaque année, ce qui accentue la densité du trafic sur le réseau routier. Ecofin




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