Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) a annoncé la signature récente d’un décret autorisant le versement d’une pension aux héritiers (conjoints et enfants) des enseignants-chercheurs et chercheurs décédés. Cette décision met fin à une situation jugée injuste, qui privait les familles concernées de ces allocations depuis 2020.

Une victoire syndicale après une longue lutte

Dans une lettre adressée à ses militants, le SAES a salué cette avancée, tout en remerciant ses membres pour leur mobilisation exceptionnelle. L’organisation rappelle que cette pension n’était plus versée depuis quatre ans, malgré les revendications répétées.
Le 28 février 2024, le gouvernement avait adopté un projet de décret en faveur du versement d’une allocation spéciale de retraite pour les enseignants-chercheurs titulaires des universités publiques. Toutefois, le décret officiel tardait à être publié, ce qui avait poussé le ministère de l’Enseignement supérieur à introduire une nouvelle demande en octobre 2024.

D’autres revendications encore en attente

Si cette demande a été satisfaite, le SAES appelle à maintenir la mobilisation pour faire avancer les autres points du protocole d’accord signé le 6 janvier 2023. Parmi les priorités figurent :

• L’achèvement et l’équipement des infrastructures pédagogiques et sociales des universités publiques.
• Le recrutement d’un nombre suffisant d’enseignants-chercheurs.
• Le financement accru de la recherche.
• La révision du guide d’évaluation des enseignants-chercheurs du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).
• L’audit et la préservation du patrimoine foncier des universités publiques.

Le syndicat réaffirme son engagement pour un espace universitaire stable et pacifié, tout en restant vigilant quant aux prochaines négociations avec les autorités.

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aps