Par décret présidentiel, le célèbre prêcheur de la 2STV, Oustaz Tafsir Abdourahmane Gaye, a été élevé à l’Ordre national du mérite, l’une des plus hautes distinctions honorifiques de la République du Sénégal. Une reconnaissance qui couronne des années d’engagement religieux, éducatif et social au service de la foi, de la paix et de la nation. Originaire du quartier Keur Mame El Hadji, à Thiès, Oustaz Gaye est le fils de El Hadji Khalifa Gaye, une figure respectée de la communauté. Il s’est imposé comme l’un des prêcheurs les plus influents du pays, notamment à travers ses interventions très suivies sur la chaîne de télévision 2STV, ainsi que lors des conférences religieuses et des Gamous qu’il anime à travers le Sénégal et dans la diaspora. Au fil des années, son discours empreint de piété, d’humilité et de sagesse a contribué à renforcer l’amour du Prophète Mouhamed (PSL) dans le cœur de nombreux fidèles. Sa pédagogie, sa rigueur intellectuelle et sa profonde spiritualité lui ont valu l’estime aussi bien des érudits que des simples croyants. Mais au-delà du prêche, Oustaz Tafsir Abdourahmane Gaye est également un bâtisseur. Il est le fondateur du Centre Islamique Khalifa Abdourahmane Gaye (CIKAG), un institut islamique qui porte le nom de son illustre père. Des milliers de jeunes y ont appris et mémorisé le Saint Coran dans un cadre structuré, alliant enseignement religieux et valeurs citoyennes. Cette distinction nationale vient donc saluer un parcours exemplaire, marqué par le dévouement, la transmission du savoir et la promotion des valeurs islamiques dans un esprit d’ouverture et de paix. Elle est aussi, pour beaucoup, le symbole d’un Sénégal reconnaissant envers ses guides spirituels. « Ce n’est pas seulement ma personne qui est honorée, mais à travers moi, c’est tout un travail communautaire, tout un héritage familial et tout un engagement spirituel qui sont salués », a réagi Oustaz Gaye, ému, lors de la cérémonie de décoration. En honorant ainsi l’Imam Tafsir Abdourahmane Gaye, l’État sénégalais envoie un signal fort : celui de la reconnaissance du rôle fondamental des acteurs religieux dans la cohésion sociale, l’éducation des jeunes et la promotion des valeurs républicaines.