À Nguendouf, une localité de la commune de Bambilor, les résidents vivent dans l’angoisse. Ils affirment être la cible de pressions exercées par des promoteurs immobiliers qui envisageraient la démolition de leurs habitations ainsi que l’expropriation de leurs terres agricoles, au profit de nouveaux projets de construction.

La tension est montée d’un cran ce mardi 6 mai 2025, alors que les populations locales ont tenu une conférence de presse pour dénoncer une situation qu’elles jugent injuste et alarmante. Par la voix de leur représentant, Cissé Ba, elles ont exprimé un ras-le-bol face à ce qu’elles perçoivent comme une tentative d’appropriation illégitime de leurs biens.

« Trop, c’est trop ! Nous ne pouvons plus supporter cette situation », s’est indigné M. Ba, porte-parole des habitants.

Ces citoyens affirment que leurs terres, parfois héritées de plusieurs générations, constituent à la fois leur espace de vie et leur principale source de subsistance. L’éventualité de perdre maisons et champs les plonge dans l’incertitude et la peur.

Face à ces menaces, les résidents de Nguendouf lancent un appel pressant aux autorités administratives et politiques, les exhortant à prendre leurs responsabilités.

« Nous demandons la protection de l’État. Ces terres sont notre bien, notre gagne-pain », ont-ils clamé d’une même voix.

Déterminés à défendre leurs droits fonciers, ils demandent l’arrêt immédiat des intimidations et des projets de déguerpissement, et espèrent une médiation rapide pour préserver la paix sociale.