À Latmingué, l’atmosphère est tendue. Les producteurs locaux de sel ont organisé un mouvement de protestation pour dénoncer la cession de terres à des entreprises indiennes et chinoises. Selon Adama Sam, président de la coopérative nationale des producteurs de sel, cette situation constitue un danger majeur pour la souveraineté économique du Sénégal.
« On ne peut pas parler de souveraineté alimentaire tout en bradant nos terres à des étrangers », déclare-t-il. Les producteurs réclament plutôt une industrialisation locale, avec l'installation d'unités de lavage et de transformation du sel, en partenariat gagnant-gagnant avec les acteurs étrangers.
De son côté, le maire de Latmingué, Makumba Diouf, rejette en bloc les accusations. Il affirme que le projet n’est pas encore acté et parle de 550 hectares concernés, contre les 1200 évoqués par les producteurs. Il défend un projet qu’il juge porteur d’emplois pour la commune, avec des fermes et périmètres maraîchers destinés à embaucher les jeunes du village.
Le maire évoque une étude d’impact environnemental en cours et précise que le conseil municipal n’a pas encore délibéré. La tension reste vive entre les exploitants locaux, qui craignent pour leur survie économique, et les autorités municipales qui défendent une vision de développement basée sur l’investissement extérieur.
« On ne peut pas parler de souveraineté alimentaire tout en bradant nos terres à des étrangers », déclare-t-il. Les producteurs réclament plutôt une industrialisation locale, avec l'installation d'unités de lavage et de transformation du sel, en partenariat gagnant-gagnant avec les acteurs étrangers.
De son côté, le maire de Latmingué, Makumba Diouf, rejette en bloc les accusations. Il affirme que le projet n’est pas encore acté et parle de 550 hectares concernés, contre les 1200 évoqués par les producteurs. Il défend un projet qu’il juge porteur d’emplois pour la commune, avec des fermes et périmètres maraîchers destinés à embaucher les jeunes du village.
Le maire évoque une étude d’impact environnemental en cours et précise que le conseil municipal n’a pas encore délibéré. La tension reste vive entre les exploitants locaux, qui craignent pour leur survie économique, et les autorités municipales qui défendent une vision de développement basée sur l’investissement extérieur.