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Bassirou Diomaye Faye trace les contours d’une université sénégalaise moderne et souveraine


Rédigé le Jeudi 17 Juillet 2025 à 16:26 | Lu 52 fois Rédigé par


Le président Faye veut une université ancrée dans l’innovation, l’équité territoriale et les besoins stratégiques du Sénégal à l’horizon 2050.


 

Devant un public composé de recteurs, d’enseignants-chercheurs, d’étudiants et de spécialistes de l’enseignement supérieur, le président Bassirou Diomaye Faye a exposé sa vision d’une université sénégalaise profondément rénovée, en phase avec les objectifs de la Vision Sénégal 2050.

Dans une allocution marquée par la détermination, le chef de l’État a plaidé pour une « transformation systémique et inclusive » du paysage universitaire national. Il a souligné la nécessité d’un enseignement supérieur tourné vers les enjeux du XXIe siècle, avec l’intégration de disciplines clés telles que l’intelligence artificielle, la cybersécurité, la science des données ou encore la réalité virtuelle.

« L’université ne peut plus se contenter de former pour former. Elle doit être un outil stratégique au service de notre souveraineté alimentaire, pharmaceutique et industrielle », a affirmé le président, salué par de vifs applaudissements.

L’équité territoriale constitue également un axe fort de son intervention. Bassirou Diomaye Faye a réitéré son intention de renforcer le maillage des infrastructures universitaires à travers les huit pôles territoriaux, dans une logique d’accès équitable au savoir, peu importe l’origine géographique.

Face aux perturbations chroniques du calendrier académique — évaluées à plus de 400 milliards de francs CFA de pertes en une décennie — le président a annoncé un plan d’urgence visant à relancer et achever les projets universitaires en suspens. Il a aussi plaidé pour une réforme de la gouvernance universitaire, fondée sur la transparence et une meilleure mobilité des enseignants-chercheurs.

En conclusion, il a souligné que l’université ne devait plus s’enfermer dans des logiques malthusiennes, mais former massivement les ingénieurs, techniciens et professionnels indispensables à l’industrialisation du pays et à l’atteinte des objectifs fixés pour 2050.




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