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Vivre avec le VIH au Sénégal : 41 000 personnes concernées et 1 000 nouvelles infections chaque année


Rédigé le Mardi 26 Novembre 2024 à 18:40 | Lu 88 fois Rédigé par


Avec 41 000 personnes vivant avec le VIH et 1 000 nouvelles infections chaque année, le Sénégal fait face à des défis variés selon les régions. Découvrez les zones les plus touchées et les solutions proposées.


Vivre avec le VIH au Sénégal : 41 000 personnes concernées et 1 000 nouvelles infections chaque année

Le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), par la voix de sa secrétaire générale, Dr Safiatou Thiam, a révélé que 41 000 personnes vivent actuellement avec le VIH au Sénégal, incluant anciens malades et nouveaux patients. Chaque année, environ 1 000 nouvelles infections sont enregistrées, selon un entretien accordé au journal L’Observateur.

Facteurs de transmission : entre comportements à risque et défis structurels

Les nouvelles infections résultent principalement de deux sources :
  • La transmission mère-enfant du VIH.
  • Les comportements à risque chez les jeunes, souvent dus à un manque d’information, une faible utilisation du préservatif et l’adoption de pratiques sexuelles non protégées.
Dr Thiam insiste sur l’importance de l’information et de l’éducation pour réduire ces comportements à risque et freiner la propagation du virus.

Régions les plus touchées : des défis spécifiques à chaque zone

Certaines régions du Sénégal enregistrent des taux de prévalence plus élevés, pour des raisons géographiques ou socio-économiques. Voici les principales zones identifiées :
  • Dakar et Thiès : Ces régions concentrent une grande partie des patients en raison de leur densité de population.
  • Kolda : Sa proximité avec la Guinée-Bissau, un des pays d’Afrique de l’Ouest les plus touchés par le VIH, constitue un facteur aggravant.
  • Ziguinchor : L’enclavement lié au conflit armé limite l’accès aux services de santé.
  • Tambacounda et Kaffrine : Situées sur des axes de transport, elles voient passer de nombreux voyageurs, augmentant les risques de propagation.
  • Kédougou : La zone minière attire une population diverse, créant un environnement propice à la transmission.
  • Mbour : Le tourisme, avec son lot de comportements à risque, la rend particulièrement vulnérable.

Approches régionales et défis

Pour répondre à ces spécificités, le CNLS a adopté une approche transfrontalière, notamment dans des régions comme Kolda, où les échanges avec les pays voisins augmentent les risques. Toutefois, des obstacles persistent, notamment dans les zones enclavées où les infrastructures de santé restent insuffisantes.
Dr Thiam appelle à renforcer l’accès aux services de santé et à multiplier les efforts de sensibilisation, en particulier auprès des jeunes et des populations des zones vulnérables.

seneweb

 




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