Les commerçants justifient cette hausse par la rareté du bétail et les difficultés d’approvisionnement, des arguments récurrents à cette période de l’année.
Mais la situation est encore plus marquée au Sénégal, où les prix oscillent entre 80 000 et 300 000 francs CFA pour un mouton dit « standard ». Un coût qui dépasse largement les capacités de nombreux ménages, notamment en zone urbaine, contraints parfois de s’endetter.
Ce contraste met en évidence une tendance générale à la flambée des prix du bétail dans la sous-région, malgré les différences de niveau entre les marchés. Il illustre aussi une pression économique croissante sur les populations, alors que la Tabaski, symbole de partage et de sacrifice, devient un luxe pour beaucoup.