« Ce n’est pas tant le taux de mortalité global qui interpelle, mais les heures auxquelles surviennent ces décès », a déclaré le ministre. « J’ai été interpellé à plusieurs reprises sur le fait que de nombreux décès sont enregistrés entre 19h et 6h du matin. Si les populations en arrivent à faire ce type de constat et à nous en faire part par écrit, c’est qu’il y a un réel problème. Il nous faut nous pencher sérieusement sur la question », a-t-il insisté.
Pour Ibrahima Sy, il est urgent d’identifier les éventuels dysfonctionnements dans les établissements de santé : « S’il y a des problèmes structurels ou organisationnels, il faut les reconnaître et y apporter des solutions. Il s’agit de la vie de nos concitoyens. »
Malgré des progrès notables comme la digitalisation des services et l’amélioration de l’accès à la sécurité sanitaire, de sérieuses contraintes freinent encore le bon fonctionnement du système de santé. Le retard dans l’exécution des projets de construction, les difficultés de mobilisation des ressources, ainsi que la rétention des données restent des obstacles majeurs à la performance du secteur.
Entre autres, la revue annuelle conjointe a ainsi permis de dresser un état des lieux des progrès accomplis tout en mettant en lumière les défis persistants, notamment ceux qui affectent directement la qualité des soins nocturnes dans les hôpitaux publics.