Face à ce qu’il considère comme une attitude de désengagement de la part des autorités, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) prépare une nouvelle vague de mobilisation. L’organisation syndicale exprime son exaspération devant le retard accumulé dans la mise en œuvre du décret visant à corriger les inégalités au sein du corps professoral des universités publiques.
Dans une déclaration relayée par la RFM, David Célestin Faye, secrétaire général du SAES, a vivement critiqué l’absence de dialogue et l’inaction du ministère de tutelle. Selon lui, aucun progrès n’a été enregistré depuis la signature du protocole d’accord du 6 janvier 2023, pourtant censé poser les bases d’un traitement équitable des enseignants.
Vers une nouvelle mobilisation nationale« Les discussions n’ont pas été relancées comme convenu. Le décret attendu reste lettre morte. Cela fait maintenant trois mois que nous patientons, mais le gouvernement reste sourd. Nous sommes donc déterminés à reprendre notre lutte dans les prochains jours », a-t-il déclaré.
Le SAES lance ainsi un appel à tous ses membres pour une mobilisation forte et coordonnée, exigeant l’application immédiate du décret signé. Pour les enseignants du supérieur, cette mesure est non seulement un engagement formel des autorités, mais également une condition essentielle pour restaurer l’équité et la dignité au sein de l’enseignement supérieur.
Les prochains jours s’annoncent donc décisifs dans ce bras de fer entre le syndicat et le gouvernement, sur fond de tensions persistantes autour de la reconnaissance et du statut des universitaires.
igfm