Une relation initialement prometteuse entre un décorateur d’événements et son apprenti de 20 ans, passionné par la décoration, a tourné au drame dans une banlieue. Engagé pour ses compétences, l’apprenti s’est senti trahi lorsque son employeur, agacé par son absentéisme, a recruté un autre jeune.
Le 13 février 2023, la tension éclate sur une application de messagerie avec un message menaçant : « Aujourd’hui, je vais commettre un crime », suivi d’un enregistrement vocal adressé à l’ex-patron : « Si on se croise, je te tuerai. » Le lendemain, 14 février, une confrontation au marché dégénère. Après une dispute sur un paiement prétendument dû, l’apprenti sort un couteau dissimulé et frappe violemment son ancien employeur à la tête, la joue et la nuque, brisant l’arme. La victime, grièvement blessée, survit et obtient 21 jours d’incapacité.
Arrêté le soir même par la police locale, l’apprenti reconnaît les faits, évoquant une humiliation liée à son licenciement et à un projet abandonné. Devant le juge, il tente de minimiser, prétendant une « blague » et une agression initiale, mais les messages menaçants et l’arme préparée suggèrent une préméditation.
Au procès, la victime pardonne publiquement l’accusé, mais le parquet, convaincu d’une intention homicide, demande cinq ans de prison ferme. La défense invoque la jeunesse et l’impulsivité, plaidant pour une requalification en coups et blessures. Le verdict est attendu le 9 août 2025.