Le chef de l’État a instruit le gouvernement de procéder à une révision en profondeur des conventions collectives nationales, afin de les adapter aux exigences actuelles du marché du travail. Il a également insisté sur la nécessité de garantir la liberté syndicale dans toutes les entreprises, conformément au cadre légal en vigueur.
Priorité à la sauvegarde de l’emploi
Dans un contexte économique parfois fragile, le président a demandé au Premier ministre, Ousmane Sonko, de porter une attention particulière aux entreprises en difficulté, qu’elles soient publiques ou privées. L’objectif affiché est de préserver les emplois, en s'appuyant sur des stratégies de restructuration adaptées qui garantissent la continuité des activités.
Pacte de stabilité sociale : cap sur les engagements
Évoquant le pacte de stabilité sociale signé le 1er mai 2025 à l’occasion de la fête du Travail, M. Faye a rappelé aux parties prenantes – syndicats, employeurs et secteur privé – l’impératif de respecter les engagements convenus. Il a invité à la finalisation rapide des plans d’action et à la mise en place d’un suivi conjoint régulier, tant au niveau global que sectoriel.
Revitaliser les mécanismes de concertation
Pour renforcer la cohésion sociale dans le monde du travail, le président a souligné l’importance de relancer les comités de dialogue social. Il a également insisté sur la poursuite des négociations sectorielles avec les organisations professionnelles, en veillant à une gestion concertée des revendications syndicales, notamment dans les secteurs directement liés à l’État.
Le président Diomaye Faye a conclu en appelant les ministres à faire preuve de proximité, d’écoute et de dialogue permanent avec les partenaires sociaux, pour asseoir une administration stable et un service public de qualité.
aps