Cette première édition du festival s’inscrit dans la continuité du travail initié par le regretté réalisateur Abdoul Aziz Boye, connu pour ses contributions significatives au monde cinématographique local, notamment à travers Ciné-Banlieue et Ciné-UCAD. En hommage au défunt, Sarr a rappelé aux participants qu’ils sont les « véritables acteurs du renouveau de ce projet et en font un vecteur d’inspiration pour les jeunes générations ».
Les organisateurs, dont les propos ont été rapportés par nos confrères de Sud Quotidien, ont indiqué que cet événement se déroulera jusqu’au 24 avril. Il met en lumière le talent des jeunes cinéastes à travers des projections, débats, panels, master classes, expositions et conférences. Le thème choisi, « Jeunesse et responsabilités pour des solidarités », résonne comme un appel à l’engagement des étudiants dans des actions positives et structurantes.
Sous la présidence de Mamadou Ndiaye, un jury sélectionnera le meilleur des sept films en compétition. Demba Wellé, président du Ciné-UCAD, a exprimé sa vision de ce festival, décrit comme « un acte de foi de la jeunesse », utilisant l’art comme un outil de transformation sociale.
Insistant sur la nécessité d’espaces d’expression pour les étudiants, Wellé a plaidé, toujours selon le site de Sud Quotidien, pour la création d’une salle de cinéma à l’UCAD qui servirait de lieu d’apprentissage et de débat. Ce festival, programmé les mardis et jeudis, est vu par Wellé comme « la preuve vivante de ce dont la jeunesse peut accomplir lorsqu’on lui donne la parole et les moyens d’agir ».