Selon le SUDES-ESR, « la situation sécuritaire à l’UAD est préoccupante » et les mesures actuelles ne contribuent guère à un climat serein pour la poursuite des enseignements. Le syndicat critique également la présence des Forces de l’ordre sur le campus, arguant qu’elle n’a jamais réellement assuré la continuité des cours. Sud Quotidien rapporte que le syndicat appelle à la mise en place urgente d’un plan concerté regroupant toutes les parties prenantes de l’université.
Le SUDES-ESR pointe du doigt les promesses non tenues et les effectifs croissants sans accompagnement socio-pédagogique, comme causes profondes de la crise. « Les étudiants ne sont pas le problème », précise-t-il, mais recherchent plutôt de meilleures conditions d’apprentissage. Le syndicat insiste sur l’importance de promouvoir un dialogue continu et la concertation, contrairement aux mesures unilatérales jugées contre-productives.
La diversité des perturbations, selon le SUDES-ESR, résulte non seulement des manifestations étudiantes mais aussi des revendications des enseignants, tant permanents que vacataires. Le syndicat souligne la nécessité de revoir les objectifs allant au-delà des logiques politiques, notamment la normalisation de l’année universitaire, évoquant le besoin de décisions basées sur des critères pédagogiques.
Le syndicat soulève également une incertitude concernant le calendrier universitaire en cours, interrogations rapportées par le site Sud Quotidien. Il reste à déterminer si l’année concernée est celle de 2023-2024 ou 2024-2025. Dans ce contexte, la clarification du cadre temporel et des modalités d’enseignement revêt un caractère urgent.