‘’Cette journée est importante dans la vie des détenues. On sent des moments de liberté. Mais on en profite pour que vous soyez des relais de nos préoccupations aux autorités. On veut que les problèmes des longues détentions soient réglés. Il y a certaines qui font deux ans, trois ans avant d’être jugées et parfois elles prennent des peines moins longues que la détention’’, a exprimé la porte-parole du jour.
Cette dernière d’ajouter: ‘’Nous demandons que ces manquements soient corrigés. Certaines sont parfois enfermées par erreur et d’autres ont peut être commises des erreurs. Mais tout cela doit être revu.’ˆ
Ces vielles doléances sont souvent évoquées, mais des solutions sont toujours à la traîne. ‘’Nous avons souvent fait des demandes aux autorités par rapport à ces questions, parce qu’elles peuvent aider à désengorger les prisons’’, fait savoir la directrice du Camp pénal de Liberté, Fatou Senghor.