Lors de son intervention, le secrétaire général a déclaré : « Nous nous inclinons devant la mémoire de l’illustre disparu. Cela pose le véritable débat de la sécurité du personnel socio-sanitaire. Parfois, des gens sont agressés dans leurs lieux de travail. […] On ne peut dissocier les honnêtes citoyens et les malfaiteurs. »
Le responsable syndical a également souligné que ce drame met en lumière le manque de respect et de protection dont souffrent les agents de santé. Selon lui, il est indispensable non seulement d’améliorer leurs conditions de travail, mais aussi de garantir leur sécurité. Il a expliqué que, dans certaines localités, des initiatives locales avaient permis de renforcer la sécurité, notamment la nuit.
Le cri d’alarme lancé par le SDT-3S a trouvé un écho dans plusieurs régions où des manifestations et des journées de « ville morte » ont été organisées pour protester contre cet acte qualifié de « barbare et lâche ». Le responsable a ajouté : « Il faudra que les autorités prennent leur responsabilité. Si notre sécurité n’est pas garantie par les autorités, nous allons prendre notre propre responsabilité. »
Cet appel à l’action fait suite à un article paru sur le site de Sud Quotidien, relatant l’ampleur de ce meurtre et la nécessité impérieuse de mettre en place des mesures de protection efficaces pour les professionnels du secteur socio-sanitaire.