Thiés Sit in et marche des élèves de l’inefja
Les élèves Non voyants réclament un infirmier
« Ils revendiquent le droit d’être pris en charge 24h sur 24, au vu de leur situation particulière et de l’éloignement de leur école. »
Pour avoir attendu en vain depuis 4 ans l’affectation d’un infirmier d’état dans leur établissement, les élèves de l’INEFJA (institut national d’éducation et de formation des jeunes aveugles) ont exprimé leur colère dans la rue.
Après leur sit-in, ils ont marché jusqu’à la Gouvernance pour rappeler à l’Autorité la promesse de son affectation qui date de 2017.
Pour le président du foyer socio-éducatif Fallou Ndiaye, qui s’est exprimé à leur nom, « ils revendiquent un droit, celui d’être pris en charge 24h sur 24, au vu de leur situation particulière et de l’éloignement de leur école. »
En réalité, c’est l’infirmier Guilaye Thiam qui a pris sa retraite en 2017 qui n’a pas encore été remplacé, malgré une première grève pour la même cause en 2018.
Pourtant, l’infirmier Diatta s’occupe tant bien que mal des 162 pensionnaires de l’INEFJA mais, selon Fallou Ndiaye « il est trop vieux, rentre à 16 heures et ne vient pas les week-ends. »
Ce qu’ils veulent c’est « un infirmier d’état résident pour s’occuper d’eux en permanence».
En attendant de « passer au besoin à la vitesse supérieure », la grève de 24 heures est dite « renouvelable ! »
