Thiès Rencontre sur la Violence basée sur le genre
En clôturant la rencontre, le gouverneur- adjoint a réaffirmé sa disponibilité aux côtés des organisations et réseaux, pour accompagner les femmes dans leur combat contre les violences. Toutefois, « en reconnaissant une responsabilité partagée par les deux genres, les a exhorté à travailler en synergie, pour les mêmes causes. »
Mme Diago NDIAYE présidente régionale du réseau paix et Sécurité pour les femmes de l’Espace CDEAO et présidente régionale a défini les 3 axes prioritaires de leur plan d’actions pour fidéliser et renforcer leur collaboration avec la cellule régionale de Thiès , mais également manifester leur reconnaissance aux autorités administratives ,représentées par l’exécutif régional et toutes les institutions qui appuient l’action des femmes.
Loi criminalisant le viol et la pédophilie, vulgarisée…
Pour Mme NDIAYE, « le deuxième point est axé sur les points discutés en salle « s’agissant des violences faites généralement sur les filles et femmes. » le 3e point axé, sur la vulgarisation de la Loi criminalisant le viol et la pédophilie, par la Loi en date du 5 janvier 2020, promulguée par le chef de l’Etat. Aujourd’hui, « une plateforme regroupant 67 organisations de la société civile travaillent sur ces questions. » Bref, les femmes ont apporté des réponses préventives, sanitaires et même psycho-sociales pour les malades de la covid-19, victimes de discrimination…
2020, l’année noire Thiès.
Auparavant, Mme Julie CISSE, vice- présidente du réseau Paix et Sécurité a rencontré ses homologues « pour discuter et donner leur partition sur les violences basées sur le genre. » A expliqué la vice-présidente. C’était des moments échanges d’intenses, pour mettre en exergue la région de Thiès qui a connu une année noire, en matière de violences basées sur le genre « qui doivent susciter des interrogations des questionnements intérieurs » Cette rencontre est selon Mme CISSE , un plaidoyer des femmes, pour mettre fin à ces violences, avec l’appui de tous les acteurs : l’Etat, les autorités administratives, judiciaires, religieuses et religieuses « qui doivent accompagner cette dynamique .»
Enfin, face aux défis qui les interpellent, elle a exhorté ses pairs, « à la dynamique unitaire et à ne pas aller, en rangs dispersés. »
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