Thies: Oubliés du plan de Résilience, La Grogne des Restaurateur
L’association des restaurateurs de Thiès ne sont pas contents de leur sort. Ils s’insurgent « contre ce qui constituent à leurs yeux, comme un oubli ou une exclusion des bénéficiaires des fonds de résilience alloués par l’Etat. Une mesure jugée discriminatoire au profit d’une poignée d’acteurs étrangers, évoluant dans le tourisme. De ce fait, Ils interpellent ainsi l’arbitrage du chef de l’Etat Macky Sall et Alioune Sarr, ministre du Tourisme…
C’est ce qu’a déclaré en préambule, Ndiaga Diaw, porte parole du jour lors d’un point de presse. On notait la présence des gérants de restaurants suivants : « Sarafino, Sam’ Prestige, Madiba, Damel’s, Paradis, La place, Complexe Janxeen, Kawsara, Complexe Thiès et Résidence…
Conscients du rôle éminemment positif que joue le secteur de la restauration dans l’économie nationale, « les acteurs disent générer des milliers d’emplois, tout en contribuant fortement à l’écoulement , la consommation animale et avicole. « Rappelle Ndiaga Diaw qui liste leurs charges fonctionnelles : salaires des cuisinières, serveuses, fasfoodières, gardiens…
La restauration touristique plus avantagée…
Aujourd’hui, le secteur de la restauration jadis prospère est frappé de plein fouet par la crise sanitaire et sociale, malgré l’autorisation d’ouverture des lieux de dégustation « se dit incapable de démarrer parce que n’ayant pas un sou vaillant dans les tiroirs ». Ce qui a le plus déconcerté les restaurateurs thiessois, c’est la déclaration d’Alioune Sarr, ministre de tutelle qui avait dit que les fonds alloués au tourisme, ne concernait que la « restauration touristique ». Ce qui constitue à leurs yeux, une certaine exclusion, une discrimination. Car pour eux, « il n’y a pas de catégorisation, ni de hiérarchisation réglementaire pouvant justifier une telle discrimination. »Argumente le porte-parole des restaurateurs.
Plus que jamais déterminée, la filière, à la recherche de ses lauriers perdus affiche pour l’instant un espoir conditionnel : « On serait moins frustrés, si on nous avait fait au moins une promesse en attendant… » A ce jour, soutient Ndiaga, « aucun établissement du milieu n’a reçu la plus petite aide. » Ce qui les a choqués. Bref, les restaurateurs thiessois interpellent les autorités et demandent d’être reçus, pour trouver une solution à leur problème, c’est à dire les moyens financiers « la relance au plus vite de leurs activités… »