Thiès Les voleurs piègent un jakartaman et emportent sa moto
A Thiès, les agresseurs renouent avec le vol de moto. En effet , un jeune conducteur de moto taxi vient d’être délesté de son outil de travail. Il raconte sa mésaventure à notre reporter Fall Damel : « Les faits se sont déroulés dans la banlieue thiessoise vers les environs de 19 heures à hauteur de la station Edk quand un jeune homme m’a demandé de le transporter au quartier Fahu, de retour, je me suis de nouveau garé à côté de l’essencerie en prenant un café. Cette fois, c’est un autre qui m’a demandé de le transporter au garage de la commune de Notto, où on l’attendait francs, moyennant 700 francs. » Durant le trajet, le jakarta man échangeait au téléphone avec son vis-à-vis qui trouvait son attente un peu longue avant d’être rassuré qu’ils étaient presque arrivés.
Arrivés au dit lieu et avant même de mettre pied à terre, son client l’empoigne vigoureusement à la gorge avec son avant-bras, l’intimant de descendre de la moto, pendant que son acolyte qui se tenait sur les deux voies de la ZAC, se dirigeait résolument vers eux. Les deux hommes ont alors enfourché la moto et, tous phares éteints se dirigeaient à grande vitesse vers une destination inconnue.
Serigne Fallou NGUINGUE, esseulé au milieu de nulle part était resté impuissant, face à ses agresseurs qu’il dit pouvoir identifier à l’occasion : « Le client était de teint clairâtre, barbu et court, tandis que son complice était noir et grand de taille et enturbanné. »
Cependant, le malheureux jakartaman n’avait d’autres choix que d’aller porter plainte contre X au commissariat central et à celui du premier arrondissement. Pour le jeune homme, les voleurs ont ruiné tous ses espoirs de refaire la toiture de sa chambre qui faisait eau de toutes parts pendant l’hivernage où il avait perdu outre son matelas, ses vêtements, sa pièce d’identité et autres ses papiers. Avec sa moto comme seul gagne-pain, « il économisait quotidiennement 2000 francs, pour acheter des zincs, avant la saison des pluies. » La mort dans l’âme, NGUINGUE s’attend à des jours sombres après le deuxième vol de sa première moto. Aujourd’hui, dénué et sans espoirs, il vit aux crochets de sa mèr