Thies: les élèves du centre de couture ACCT réclament leur part du financement
Dans le cadre de la relance de l’économie nationale tant prônée , les aspirants couturiers de l’ACCT de Thiès, n’ont pas été en reste : Ils ont tenu un point de presse, au terme d’une formation de trois ans et « continuent d’améliorer leur savoir –faire à travers des stages de renforcement de capacités, pour être opérationnels et rentables. »Tous nourrissent l’ambition de créer leur propre business et employer des jeunes, conformément à la volonté du chef de l’Etat, « dans son orientation de l’emploi des jeunes », lors du Conseil présidentiel de Diamniadio. Après cette formation payante, la seule chose qu’ils aspirent c’est de bénéficier d’un financement « pour contribuer au développement socio-économique du pays. »
Oumou COULIBALY sortante, la vingtaine,porte leur plaidoyer : « Nous nous sommes substitués à l’Etat, pour nous former et aspirer à créer des Pme/ Pmi, afin de résorber le chômage et l’employabilité des jeunes. Nous souhaitons, comme les autres , bénéficier des fonds de la résilience, post covid. » Les élèves qui ont suffisamment de métier, convoitent « les opportunités offertes par le marché de la confection des uniformes, blouses et tenues scolaires » qui leur passent sous le nez. On note le même son de cloche chez Seynabou DIONE dite « Nabou Laser, » présidente des couturières et couturiers de Thiès, après avoir subi plusieurs stages de renforcement de capacités, elle et ses pairs s’estiment suffisamment outillés « pour créer leur propre entreprise et donner du travail à bon nombrede jeunes. »
Bref, les élèves de l’ACCT en stylisme, modélisme, en coupe et couture « lancent leur cri du cœur à l’Etat, les bailleurs de fonds, la diaspora et autres volontés pour être accompagnés matériellement et financièrement » et prendre leur destin en main