Des conditions de travail déplorables
Le covid-19 continue d’impacter les différents secteurs d’activités, faisant presque partout changer les manières de travailler. C’est le cas des cheminots de la gare de Thiès, qui effectuent le trajet Dakar-Bamako, qui déplorent leurs conditions de travail.
Selon leur porte-parole, « depuis que la pandémie est entrée dans le pays, les dirigeants de Dakar-Bamako Ferroviaire ne cessent de montrer leur manque de respect des droits de l’homme et des travailleurs. »
Cela se traduit par, « une négligence totale de la sécurité de leurs employés. Ils montrent seulement que ce qui les intéresse est de ramasser le maximum de recettes minières et au niveau des entreprises. »
Une augmentation indue des heures de travail
Ce qui les enrage surtout est posé sous forme de question : «Comment les dirigeants de Dakar-Bamako Ferroviaire peuvent-ils, au moment où la transmission communautaire fait ravage et inquiète tout le monde, décider d’augmenter les heures de travail ? »
Et ceci, selon les travailleurs, « nonobstant la fermeture de tous les marchés à 14 heures par les maires des localités et le fait qu’ils ne sont même pas payés normalement ! »
Si on ajoute à cela ces autres griefs : « notre lieu de travail n’a ni eau, ni toilette publique, encore moins d’équipements qui peuvent assurer notre sécurité », on comprend pourquoi « les cheminots constatent que leurs patrons s’intéressent seulement à l’argent, et ne se soucient pas de ce qui va faire progresser l’entreprise, encore moins de la sécurité des travailleurs.»