Thies Les acteurs de l’Alphabétisation pour une revalorisation du secteur
Les enseignants en langue nationale codée, communément appelés facilitateurs sont déterminés à prendre leur destin en main. En effet, ils ont tenu un point de presse « pour la revalorisation de leur statut et conditions de vie. » Martèle avec force la porte-parole. En effet, cette filière enseignante regroupe de vaillants hommes et femmes avec plus de 20 ans d’expérience dans la fonction.Ces derniers touchés dans leur amour –propre, « s’estiment inconsidérés par les autorités compétentes. »Depuis 2017, une phase -test de validation des acquis d’expérience (VAE) était organisée, par la Direction de l’Alphabétisation et le Centre National de Ressources Éducationnelles (CRE) sous l’égide de l’Unesco, « en vue de certifier les compétences des facilitateurs en alphabétisation. » Au cours de cette phase-test, 100 moniteurs ont été recrutés respectivement à Dakar (50) Thiès (25) et Kaolack ( 25). En principe, le diplôme obtenu devait être l’équivalent du CAP de l’enseignant de l’enseignement du formel.
Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme annoncées : « les récipiendaires ont reçu à la place de simples attestations. « Depuis lors, on a noté aucune avancée significative » Déplorent les intéressés.
A en croire la porte-voix, l’Etat envisage une généralisation à l’échelle du territoire, pour remettre des diplômes aux récipiendaires des phases-tests. Ce que condamnent les enseignants en langue nationale qui eux, encadrent les femmes exerçant des activités génératrices de revenus et considérées comme « des piliers du développement communautaire. »
Les acteurs qui ne sont pas encore au bout de leurs peines , soulèvent un autre point revendicatif : Ils interpellent l’Etat et le ministère de l’Education à les prendre en compte dans le recrutement annoncé au cours du Conseil Présidentiel de Diamniadio concernant les 5000 enseignants et être enfin reconnus, comme des « fonctionnaires publics » à part entière…
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