Mis en chômage technique depuis le mois de janvier 2018, les 150 ex-travailleurs de la société de générateurs électriques SIGELEC de Pout de la commune de Thiès, réclament à la famille héritière d’Idrissa Seydi, le paiement de 30 mois de salaires.
Selon Bocar Bâ, le porte parole du collectif, leurs nouveaux employeurs qui promettaient au paiement de 40% du salaire, durant cet arrêt de travail, n’ont pas tenu parole à ce jour. Actuellement, les ex-travailleurs et leurs familles sont le dénuement total, dans ce contexte rendu morose par la pandémie du corona virus…
La raison économique, motif de licenciement…« Au mois de janvier 2020, rappelle le porte-voix, les héritiers avaient envisagé le licenciement sans exception du personnel de l’usine, évoquant « la raison économique », comme motif de licenciement », ce qu’il trouve contradictoire avec la fermeture de l’usine, la présence des piles sur le marché et trouve incohérente, leur importation de la Chine. »Argumente Bocar Bâ.
Néanmoins, après concertations, avec les représentants du personnel, « il était convenu d’accord –partie avec la direction, le calcul intégral des sommes dues, devant l’inspecteur du travail, lui signifiant qu’elles étaient disponibles » .
Mais à ce jour, « les travailleurs et leurs familles, en détresse, continuent d’être menés par le bout du nez , après une énième promesse sans suite des Seydi, au début de la pandémie ».
Rappelle le porte-parole. Très remontés par cette situation qui n’a que trop duré, les ex-travailleurs interpellent les autorités à contraindre la Sigelec au respect des dispositions du Code du Travail, pour la liquidation de leurs droits. Faute de quoi, ils menacent de descendre dans la rue et de mener une grève de la fin, au sortir de la pandémie du Covid 19…