Aucune activité depuis presque deux mois
Depuis presque deux mois, le transport interurbain a été interdit par le gouvernement. Cependant, les chauffeurs se sentent délaissés par l’Etat, car ils vivent des moments difficiles. Et n’ont plus de moyens ou d’activités qui leur permettraient d’avoir une source de revenu.
Selon un membre du regroupement, « on n’a pas travaillé depuis le 4 Mars 2020. Cela fait presque deux mois que l’on a démonté nos batteries et il y’a des pneus qui sont crevés. Les batteries sont mortes, et depuis lors, il y’a des visites techniques qui sont finies. Les assurances sont périmées et on n’a rien vu. On a dit aux voitures urbaines de diminuer leur chargement, mais nous, on nous a demandé de garer totalement. »
Ces chauffeurs demandent à l’Etat de faire preuve de générosité à leur égard
En effet, continue-t-il de dire, « on a respecté les horaires, mais aussi, on s’est limité aux autorisations qui nous sont permises ». Donc, pour leur permettre de faire face à leurs charges de survie. Ces chauffeurs demandent à l’Etat de faire preuve de générosité à leur égard.
« On a entendu des aides de gauche à droite, mais nous, on n’a encore rien reçu. Les chauffeurs de transport interurbain n’ont rien vu pour le moment. On a aussi entendu que Aftu, Dakar Dem Dik, ont tous reçu et pas nous. Le dernier recensement que nous avons fait au niveau de la région de Thiès tourne autour de 4300 chauffeurs ou plus ».
A présent, le regroupement des chauffeurs de Thiès attend du Chef de l’Etat des mesures salutaires leur permettant de renouer avec leur activité professionnelle.