Les recettes fiscales de la région de Thiès pourront atteindre 12 milliards de francs Cfa chaque année. Cela, grâce au nouvel Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), avait indiqué l’ancien chef du centre des services fiscaux de Thiès, Babacar Pascal Dione.
A la faveur d’un point de presse, l’ancien receveur des domaines avait estimé que « les recettes fiscales de la région pourraient atteindre 12 milliards de francs Cfa grâce aux retombées de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd).
Avec le coronavirus, doit-on être toujours aussi optimiste ?
Si on prend en compte l’impact positif sur l’économie de la région mais aussi l’impact négatif de la maladie qui a entrainé la fermeture de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) a beaucoup de pays, il y’a bien des raisons d’être pessimiste.
On en est plus à l’analyse selon laquelle l’impact de l’Aibd sur les recettes permettait une hausse par rapport aux années précédant quand les recettes tournaient autour de 7 à 8 milliards de francs Cfa. En effet, en fin novembre 2018 le centre des services fiscaux de Thiès est passé de 8 milliards à 11,2 milliards de francs Cfa en termes de recettes sur les deux ans.
Son Impact sur la population Thiessoise
Aux plans économique et social, M. Dione avait informé que : « La plupart des personnels de l’Aéroport international Blaise Diagne habitent ou logent à Thiès. Ce qui a un impact sur l’immobilier ainsi que d’autres frais qu’ils sont obligés de faire en vivant à Thiès. Et cela va forcément impacter positivement l’économie de la région ».
Outre ces aspects, l’impact de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) sur l’emploi des jeunes qui doivent cependant bénéficier d’une formation sur les métiers aéroportuaires est indéniable. Pour toutes ces raisons, la sensibilisation des populations sur les conséquences économiques négatives ne doit pas seulement être l’affaire du gouvernement.
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