Le prix du pain passera t-il de 150 francs à 200 francs?
Outrés par « la non application décret N° 2277 du 31 décembre 2019 qui réglemente et organise la vente du pain », les boulangers menacent de remettre sur la table l’augmentation du prix de la baguette.
Selon Amadou Gaye, Président de la fédération nationale des boulangers du Sénégal, soutenu par les responsables locaux de Saint Louis, Louga et Mbour, « si le gouvernement ne freine pas l’anarchie qui règne dans la vente du pain, son prix sera augmenté à 200 frs au lieu de 150 frs. »
En effet, « il est vendu dans les boutiques sans aucune mesure d’hygiène, contrairement à ce qui avait été convenu avec le ministère du commerce. »
Le prix de la baguette de 190 grammes sera unilatéralement fixé à 200 francs si le gouvernement ne joue pas son rôle
Pour régler le problème, ils proposent une mise en œuvre effective du contrôle par le comité national de suivi des accords, « avec les gouverneurs, la police, la mairie et autres autorités compétentes. »
Rappelant qu’ils avaient accepté de suspendre leur dernière grève « parce que les autorités s’étaient engagées fermement à faire respecter les normes et la vérité des prix », Amadou Gaye dit que « la baguette de 190 grammes sera unilatéralement fixé à 200 francs si le gouvernement ne joue pas son rôle. »
Ce qui doit cesser, pour eux, « c’est la livraison du pain dans des sacs en bandoulière, avec des voitures non conformes et n’importe comment dans les boutiques. »
Les boulangers réclament leur part dans le fonds covid-19
Ils disent aussi que la boulangerie doit être considérée comme impactée du covid-19, et appuyée au même titre que les autres secteurs. »
Si cependant, d’après Momar Ndao de l’ASCOSEN « il y a une mauvaise approche dans le texte, car sa vente n’est interdite dehors des kiosques dédiés que s’il n’y a pas d’aménagement », Omar Diallo du ministère pour sa part, accuse « les boulangers d’être de connivence avec ceux qu’ils indexent. »
Un point sur lequel ils sont tous d’accord : le respect des mesures barrières face à la pandémie de la covid 19