La fête de tabaski ou Aïd El kebir est l’une des plus grandes chez les musulmans.
Par conséquent, tout doit être au top pour le grand jour-j.
Chez la gente féminine tabaski rime avec beauté de la fête aux pieds.
Au moment où trouver un mouton est une équation aux pères de familles, les femmes sont pour leur part aux dernières retouches.
Pleines dans les marchés, leurs folies dépensières ne se limitent plus aux cheveux naturels, Getzner, bazin riche et autres accessoires hyper chers, il faut aussi des rajouts esthétiques. C’est-à-dire les pose ongles, les cils, les sourcils et les tatouages.
Les tatouages justement sont leur nouvelle mode pour avoir une beauté nette et féerique le soir de la fête du mouton.
Un tour au marché central de Thiés nous a menés à la rencontre de Ada , un garçon d’une vingtaine d’années ,teint clair et d’une taille élancée, Ada fait des pose cils et ongles et autres Make-up pour les sourcils , il nous confie que depuis une semaine c’est l’affluence, les clientes ne désemplissent pas car oui tout doit être au top pour le sagnsé du soir et un sagnesé digne de ce nom doit être accompagné d’une belle pose d’ongles et d’un beau Make-up.
Cette tendance en vogue selon ces femmes trouvées sur place et plus commode. «Quand on se tatoue les sourcils, on ne perd pas de temps en se maquillant. Moi, je le fais parce que je ne suis pas très douée en maquillage», a confié Aïda. Et sa copine Marème enchaîne : «Ça donne un air plus parfait au maquillage, j’aime ça et une femme ne doit rien négliger pour sa beauté».
J’ai trois fois plus de clientes et je me frotte bien les mains actuellement», renchérit-il.
Non loin de là , à quelques pattées nous rencontrons un tailleur dans un atelier du coin, Abdou Ndiaye de son nom est entouré de quelques clientes qui le pressent pour récupérer leurs tenues « cette année ici est différente de l’année dernière, j’ai reçu beaucoup de coupons surtout pour les femmes et les enfants, actuellement nous sommes à quelques heures de la fête et je suis sous pression, vous voyez toutes ces femmes, elles sont là pour prendre leur tenues , on veille toute la nuit pour satisfaire la clientèle » lançe t-il avec un sourire.
Trouvée dans une boutique de vente de tissus, la dame Ami Gueye confie que le mois est creux et qu’elle n’arrive pas à joindre les deux bouts, elle a pu collecter une petite somme à la dernière minute pour satisfaire sa petite de 12 ans « les temps sont durs, je n’ai pas la tête à la fête mon unique soucis c’est d’habiller ma fille, vous voyez j’ai acheté le tissu tardivement je m’en vais tout de suite chez le tailleur du coin, la fête c’est pour une journée je ne comprendrai jamais ces driankés qui gaspillent autant d’argent pour ça » nargue t-elle.
À quelques heures seulement de la grande fête, l’affluence est au rendez vous au marché central, l’atmosphère est animée par l’ambiance des vendeurs qui usent de tous les moyens pour attirer les clients.
À chacun son budget certaines déboursent des centaines de mille pour la tenue, les cheveux naturels, les chaussures et sacs en plus des accessoires, d’autres avec un budget serré jouent dans la simplicité et se contentent du minimum.
Par contre , il est important de souligner qu’à l’heure où on parle de 3iéme vague et du variant delta, le respect des mesures barrières n’est pas de mise, malgrés tout ce beau monde, quelques rares personnes portent encore leurs masques, ce malgré l’arrêté du ministre de l’intérieur à cet effet, exigeant le port du masque dans les lieux publics.
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