Création de la plateforme numérique SAMA KHARU TABASKI, pour faciliter les opérations.
Traditionnellement, on ne se pose qu’une seule question pour la Tabaski : « y aura t-il assez de mouton ? »
Cette année, il y en a une autre : « y aura t-il assez d’argent ? »
Pour répondre à ces questions, le Ministère de l’élevage et le conseil de la maison des éleveurs conjuguent leurs efforts, au bénéfice des consommateurs.
Selon le secrétaire général dudit ministère, Mamadou Sakho, toutes les dispositions ont été prises pour éviter des tensions. Parmi elles, une grande innovation, « la création de la plateforme numérique SAMA KHARU TABASKI à Koungheul ». Elle est promise à une duplication dans tous les départements du Sénégal, et présente au moins deux gros avantages : mettre en contact les vendeurs et les acheteurs virtuellement et pas physiquement, dans le contexte de la Covid-19 ; et permette les visibilités de l’offre et de la demande.
Il n’y a aucune incertitude sur un approvisionnement correct du marché.
Si les besoins sont estimés par les uns et les autres à environ 800 000 têtes, il n’y a aucune incertitude non plus sur un approvisionnement correct du marché.
Pour le président du conseil de la maison des éleveurs Ismaïla Sow, « il sera possible d’avoir un bon mouton à moins de 100 000 FRS, grâce à l’exonération par l’état de tous les droits et taxes durant cette période. »
L’autre information rassurante vient du secrétaire général ministère de l’élevage Mamadou Sakho car « 450 000 moutons sont attendus de la Mauritanie et du Mali ». Mais il propose aussi de « sortir les animaux des points de ventes, pour qu’ils soient disponibles dans les quartiers, et que les gens n’attendent pas le dernier moment pour acheter. »
Pour Thiès, les besoins sont estimés à 200 000 moutons.