Ça a chauffé hier au siège de la Poste. La manifestation engagée par les agents a été réprimée par la police. Les employés réunis derrière le Syndicat national des travailleurs de la Poste et des télécommunications (Sntpt) ont haussé le ton hier mais difficilement face aux forces de l’ordre qui ont usé de grenades lacrymogènes ainsi plusieurs blessés graves ont été notés et transportés d’urgence à l’hôpital.
Le constat est unanime: La boîte traverse des jours sombres et le pire est à craindre. Des Salaires impayés, pas de liquidité et chez les retraités c’est le calvaire pour obtenir la pension.
“La poste se meurt”, un slogan longtemps arboré par les travailleurs de la poste qui pointent du doigt la direction générale avec un management qui laisse à désirer selon eux. Ils interpellent directement le chef de l’Etat Macky Sall pour décanter la situation à la poste avant que la situation ne dégénère.
Et pourtant si l’on revient un peu en arrière, la situation de la Poste s’était invitée à la fête du travail, plus précisément le 4 mai 2022 au dépôt des cahiers de doléances des centrales syndicales. A cet effet, le président de la République avait soutenu : « La Poste est une entreprise en difficulté. Elle a plus de 5 000 emplois. Comment peut-on sauver une telle entreprise ? Il y a des choses qui ne sont pas possibles. L’État ne peut pas payer des salaires pour des gens qui ne travaillent pas. Il y a eu un reliquat de 12 milliards la semaine dernière. C’est une perfusion continue. Il faut une restructuration qui est inévitable si nous voulons sauver l’essentiel. »
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