Dans la revue de presse Sénégal du jeudi 16 Janvier 2020,Ahmet Aidara revient sur La “Génération des forces citoyennes” qui avait organisé une caravane à Guédiawaye, jusqu’à tenir tête au préfet de ce grand département de la banlieue, a annoncé, hier, qu’elle quittait le collectif “Ño Lànk”. Selon Libération, ce départ fracassant traduit le malaise que traverse le collectif et qui a éclaté. Lors d’une réunion d’évaluation tenue il y a de cela trois jours au siège du mouvement Y’en a marre, membre actif du collectif. “Les divergences ont éclaté au grand jour. Et c’était prévisible”, renseigne une source ayant pris part à la rencontre.
Cette dernière explique que l’éventualité d’une audience avec le président de la République, Macky Sall, a été discutée. Si au moins quatre mouvements membres du collectif ont émis un avis favorable, d’autres ont posé comme condition préalable à toute rencontre la libération de Guy Marius Sagna et Cie. “Le problème est que ce sont les gens de Y en a marre et de Frapp qui contrôlent le collectif. Ce sont eux qui décident de tout et de manière unilatérale”, renseigne la même source.
Un autre participant à la rencontre d’évaluation confirme : “Lorsque nous avons formé le collectif, nous étions indépendants vis-à-vis de tout le monde. Ce sont les leaders de l’opposition qui devaient venir vers nous et non le contraire”. Se voulant plus précis, il ajoute : “Au début, chaque membre cotisait quand on préparait une manifestation. Et maintenant, on va tendre la main à des politiciens. Pour la dernière manifestation par exemple, Abdoulaye Wade a donné 1100 euros. Comment peut-on accepter de l’argent venant de Wade qui règle des comptes personnels après sa fausse retrouvaille avec Macky Sall ? Ousmane Sonko a donné 100 000 Fcfa et le Front de résistance nationale 100 000”.