Réagissant après la décision du Ministre de l’éducation nationale de faire reprendre les cours le 25 juin 2020, pour les classes d’examen, le secrétaire général du CUSSEMS Abdoulaye Ndoye avertit et en liste les limites.
Pour lui, il fallait d’abord commencer par « évaluer ce qui a été fait, évaluer le protocole sanitaire, élaborer un protocole pédagogique et faire le point de la situation des enseignants mis en quarantaine. »
Telles ont été ses propositions le vendredi dernier, au cours d’une rencontre à laquelle son syndicat a été convié.
Pour le secrétaire général du CUSSEMS Abdoulaye Ndoye, le gouvernement n’a pas retenu les leçons de ce qu’il appelle « le fiasco de la rentrée avortée du 02 juin 2020. »
Seuls les experts doivent se prononcer pour la reprise ou non des cours
De son point de vue, il faut se fonder sur un avis du comité national de gestion des épidémies, car « seuls les experts doivent se prononcer sur cette question. »
Ses arguments ? « Le pic n’est pas encore maîtrisé, il y a trop de cas communautaires et ils continuent d’augmenter, on est à 73 décès, les gens sont inquiets, et les enseignants stigmatisés. »
Pour toutes ces raisons, Abdoulaye Ndoye émet des réserves. D’autant plus que pour la première date, « malgré l’engagement et la détermination des enseignants, qui ont massivement répondu présents, le gouvernement était dans l’incapacité de les convoyer ».
Voilà pourquoi il est encore sceptique, quant à la reprise du 25 juin 2020.
Ses préoccupations n’ont-elles pas été prises en compte par le Ministre qui avait initié une série de rencontres, et a certainement discuté avec ses collaborateurs ?