La Constitution sénégalaise interdit aux citoyens condamnés pour certaines infractions de se porter candidats à une élection présidentielle. L’article 31 de la Constitution stipule que « ne peuvent être candidats à la présidence de la République, ceux qui ont été condamnés à une peine afflictive et infamante ou à une peine d’emprisonnement ferme égale ou supérieure à six mois pour crime ou délit de droit commun ».
La diffamation est considérée comme un délit de droit commun au Sénégal. Ainsi, si un candidat a été condamné pour diffamation avec une peine d’emprisonnement ferme égale ou supérieure à six mois, il ne peut pas se présenter à l’élection présidentielle.
En résumé, selon les lois et la Constitution du Sénégal, un candidat condamné pour diffamation avec une peine d’emprisonnement ferme égale ou supérieure à six mois ne peut pas se porter candidat à une élection présidentielle.