A.B. Goudiaby a 18 ans et est élève en classe de terminale. Voulant se remplir les poches, il a eu l’idée de proposer ses services a des prostituées. C’est ainsi que ce jeune homme va d’abord entrer en contact avec la nommée Ndèye Awa et lui propose d’augmenter sa visibilité en partageant ses activités sur une plateforme Facebook spécialement dédiée à la prostitution. A la barre jeudi dernier, Dame Ndèye a affirmé avoir été réticente au début, surtout à cause de l’âge de son interlocuteur mais elle a fini par céder face aux arguments de ce dernier.
Par altruisme, elle a encouragé son amie Atta (fille de joie aussi) à faire de même. Avec leur consentement et comme le rapporte l’observateur, A.B Goudiaby a publié les photos de ces femmes montrant leurs atouts dans des groupes Facebook avec des titres audacieux. Le problème avec le jeune proxénète c’est qu’en joignant le numéro de ses ‘’clientes’’ avec les photos, il a commis un gros lapsus calami. En effet, au lieu d’écrire de 34 à la fin d’un numéro, il aurait inversé les chiffres et inscrit 43. Une erreur qui va lui coûter cher.
En effet, Il se trouve que le numéro mentionné sur le post Facebook appartient à M. Seck qui n’avait rien demandé. Face aux nombreux appels incessants et indécents d’inconnus lui sollicitant des parties de plaisirs. Excédée, elle va porter plainte contre X après que l’un de ses interlocuteurs lui aurait dit que son numéro a été publié sur une plateforme dédiée à la prostitution. Les enquêteurs ont pu grâce à l’aide de la cybercriminalité remonter jusqu’à A.B Goudiaby.
Attrait devant la barre pour proxénétisme, diffusion d’images et d’écrits contraires aux bonnes mœurs et complicité, l’élève et les deux filles de joie ont été entendus par le juge. Pour Ndèye Awa, la « faim » justifiait les moyens : « A la base, je suis une marchande ambulante. Mais avec l’ouverture des classes, je ne pouvais pas assurer les frais de scolarité de mes enfants. C’est la raison pour laquelle je me suis adonnée à la prostitution.» Le tribunal a condamné A.B Goudiaby à 2 ans de prison, dont un mois ferme et les 2 belles de nuits ont écopé de 2 ans dont 15 jours ferme.