A la poste du quartier Grand Thiès, lieu de perception de pension des personnes du troisième âge, ils s’y sont se sont rassemblées pour crier leur ras-le bol et disent n’en pouvoir plus de supporter les mauvaises conditions d’accueil pour recevoir leur dû.
Agglutinés, au pas de la porte d’entrée, ou squattant la devanture des commerçants d’en face, ils attendent stoïquement sous le soleil de passer à la caisse. Ils lancent ainsi un appel pressant au chef de poste pour leur dresser un abri de fortune pour qu’ils puissent se mettre à l’abri des intempéries. Birame Sène ancien employé de la perception municipale, retraité depuis 15 ans, ses collègues qui ont fait 34 ans ou 40 ans de bons et loyaux services, déplorent cet état de fait .En effet, les retraités souvent impotents, font le pied de grue devant l’institution dès l’aube.
Outre les conditions contraignantes évoquées, d’autres retraités comme Ndiakhate Mbaye, 75 ans, souhaitent au 5 de chaque mois le paiement de leur pension au lieu du 15, tenant compte de leur situation de précarité. ( vidéo)
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