NDieyene Sirah : Les Populations de Kaba dénoncent L’Expropriation de leurs Terres

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NDieyene Sirah : Les Populations de Kaba dénoncent L’Expropriation de leurs Terres

Jadis pacifiques  et sans problèmes, les populations de Kaba  vêtues de rouge, sont descendues dans la rue, s’insurgent contre une décision démoniale de la mairie portant le paiement de 100.000 Fcfa de frais de bornage de leurs champs. Un paiement qui devrait  s’effectuer,  après délimitation des champs ce dimanche 14 février. Ce qui a provoqué l’ire des habitants  majoritairement cultivateurs et pasteurs.

Mamadou FAYE, l’un des  porte-parole  D’ après lui, ils ne comprennent pas les raisons de cette expropriation de leurs terres ancestrales qui sont leurs seuls moyens de subsistance pour vivre. D’ailleurs dit-il, ils ont été sommés de payer 100.000FCFA au titre de frais de bornage pour l’attribution. Une somme jugée hors de portée de leurs bourses, à raison, de la crise sanitaire. FAYE pointe  un doigt accusateur vers le maire et son équipe municipale qui les ont notifiés cette décision. « Les 37 villages que compte Kaba refusent l’expropriation de leurs terres, au profit des tiers. » et interpellent ls autorités administratives et le chef de l’Etat Macky à venir à leur secours face à cette épreuve de force, « diay doolé ». Les populations à majorité cultivateurs et pasteurs disent « ne miser que sur ces terres pour vivre ne comptant que moins de 15 travailleurs du secteur public » Quant Babacar dit Mbaye DIENG, à l’instar de ses prédécesseurs conteste la cherté du frais de bornage pour l’attribution des champs et évoque la situation socio économique, dictée par le covid. A en croire les paysans, les prix pratiqués dernièrement  étaient plus accessibles.

Pour l’heure, les autorités campent surs leurs positions et refusent de diminuer les 100.000 francs énoncés et de tout autre compromis pour faire baisser la tension. « Dans cette commune, les habitants déplorent le manque d’infrastructure de base : Depuis 1981, le réseau hydraulique défaillant est toujours resté à l’état.  La gestion du maire  est contestée car le seul abri devant servir de marché s’est effondré après sa construction, tuant une personne. »Regrette le sieur DIENG.

Face à la détermination des populations prêtes à  en découdre ,  Fallou BARR, coordonnateur du Mouvement And Suxali  la Commune de Ndiayène Sirakh se joint à la bataille et propose des alternatives aux autorités : par la réduction des frais de bornage de 100.000francs, soit l’attribution de parcelles  à titre compensatoire, soit le paiement  de la dite somme en moratoire jusqu’en fin d’exercice en décembre prochain…

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