Mort « suspecte » d’un élève policier : Son pater constitue un pool d’avocats pour…

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Selon les premiers éléments de l’autopsie livré par le Dr Ibou Thiam de l’hôpital Aristide Le Dantec, l’élève sous-officier de police Abdel Kader Johnson serait décédé d’une mort naturelle. 

Ce, « suite à une défaillance multi viscérale sur terrain de cardiopathie ischémique et d’hépatopathie chronique ».

Un résultat que conteste le père de la victime, au motif que « son fils avait les côtes brisées détachées du côté droit de la colonne vertébrale et une rupture des tendons cervicales ».

« Une autopsie en catimini a été faite le samedi soir à un moment où personne n’était présente. Laquelle autopsie a conclu à une mort naturelle » ! Tel est le message de Me Rassoul Johnson, père du défunt, qui est déterminé pour que lumière soit apportée sur la mort de son fils. « Ce n’est pas une mort naturelle. Nous savons ce qui se passe. Ce sont des coups mortels. On ne peut pas passer d’une mort suspecte pour atterrir à une mort naturelle. C’est inadmissible. Nous nous sommes rendus compte que les autorités policières n’étaient pas au courant.

Il affirme que son son fils était trés mal en point lorsqu’il s’est dépêché pour le voir à l’hôpital, il redoute que les circonstances de sa mort soient liées à un entraînement militaire trés « intense ».Raison pour laquelle, il veut une autre autopsie afin que lumière soit faite sur les circonstances de la mort de son fils et que les auteurs soient sanctionnés.

Me Rassoul Johnson huissier de son état, signale que « son fils ne souffrait d’aucune pathologie lorsqu’il intégrait la police ».  

Exigeant « toute la lumière sur les circonstances de la mort de son fils », il a commis un pool d’avocats et n’exclut pas de solliciter une contre-expertise car les résultats de l’autopsie ne lui satisfont guerre.

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